En réponse à un appel, par un mouvement politique, à manifester pour cette journée, le 25 novembre

Je souhaite que les longévités des hommes et femmes soit égales (les hommes vivent en moyenne trois à quatre ans de vie en moins).
Que l’on cesse de mettre les hommes dans les prisons (93% des prisonniers dans le monde sont des hommes).
Et que la condition paternelle, en particulier dans les divorces et les gardes d’enfants, soit (infiniment) mieux respectée !
Et je ne vous parle même pas – ou à peine – de l’apprentissage de la violence et de la guerre, et cela oui, c’est du patriarcat !

J’ose espérer que nul n’oseras ici ou ailleurs prétendre qu’il n’y a pas aussi des violences (parfois structurelles et profondes) contre les hommes.
Car si comparer les souffrances est abjecte – petites ou grandes, elles sont toutes en droit d’être reconnues et soulagées ! Et les nier étant pire encore, j’en prends donc la parole ici.
Certes, les violences contre les femmes doivent, par l’éducation et la gentillesse, par la prévention et la médiation, cesser et disparaître.
Et si c’est dans l’air du temps de manifester pour en faire régresser le nombre, je peux aisément l’admettre et participer, sans toutefois laisser de côté les méthodes, utiles et éthiques, non-violentes, nécessaires afin d’y parvenir. Mais ne s’occuper que d’elles, les violences faites aux femmes, est à mon sens biaisé ou partial.
Ou dit personnellement, en son temps, je me reconnaîtrai en une forme plus élaborée d’égalité - de genre. Et en la fin de toutes les violences !
Quand à dire que ses violences doivent être réprimées : elles doivent et peuvent l’être, comme doivent l’être toutes les violences, parfois spécifiquement.
Un jour ou l’autre, nous aurons aussi à nous demander si la répression n’est pas une expression (et une des plus cruelles) du patriarcat ?
Il reste à faire !

C’était ma rubrique « avançons ensemble – je vous, je nous aime mais pas n’importe comment ! »